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Français à part entière ou entièrement à part ?

Les différentes vagues d’immigration qui se sont succédées au cours du XXe siècle ont contribué à la diversification actuelle de la société française. Ces jeunes nés en hexagone, d’origine africaine construisant leur vie en France bénéficient donc de la nationalité française.

Ces jeunes  se fondent-ils dans un modèle culturel de leur espace de vie ou conservent- ils les valeurs, les usages et coutumes de la culture de leur pays d’origine ? Ces jeunes se considèrent- ils comme des français à part entière ou des français entièrement à part ? Quid de leur identité culturelle et leurs aspirations ?

Jean Charles Dagrou , Longuéla Ulrich et Gody Saki répondent à toutes ces interrogations.

Jean-charles Dagrou , Français d’origine Ivoirienne, étudiant en BTS infographie.

” J’ai été élevé aussi bien dans la culture ivoirienne que française.je me sens autant Français qu’ivoirien. Je pense que c’est un atout d’avoir cette mixité culturelle dommage que nous sommes encore considérés comme français d’origine. J’aime la musique africaine, j’écoute un bon zouglou mais aussi un bon rap français. Dans quelques années j’aimerai apporter mon savoir et mes expériences acquis en France dans le domaine de l’audio visuel afin de contribuer à l évolution de mon pays.”

Longuéla Ulrich, Français d’origine Ivoirienne et Congolaise, model photo de designer Africain, prépare un diplôme d’assistant animateur technicien.

“J’ai grandi dans la culture africaine bercé au son de la rumba congolaise et le coupé décalé. Je ne parle que le Français comme la majorité des enfants nés en France. Je suis un fanatique de notre équipe nationale et de notre frère DIDIER DROGBA .Mon cœur est à l’Afrique, j’aimerai tant contribuer à l’évolution de notre continent en y apportant mon savoir. ”

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Godi Saki, jeune réalisateur Français d’origine Ivoirienne.

“Je pense qu’il est indispensable de connaitre la culture de nos pays respectifs afin de s’identifier et la transmettre à notre tour à notre progéniture. En tant que Réalisateur j’aimerai exporter ma double culture en côté d’ivoire .Nous ne devons pas confier aux étrangers ce que nous pouvons faire de nous même ce qui est récurent chez nous à ‘Babi’ ».

Ces jeunes intégrés dans la société française maintiennent leur culture d’origine à tel point qu’ils se solidarisent à travers un désir commun, contribuer au développement de leur continent.

Alors que beaucoup de jeunes africains nourrisent le rêve de la vie en Europe, Charly, Saki, et Ulrich aspirent à se réaliser en Afrique, dans leur pays d’origine.”

L’avenir est en Afrique. Jean Charles, Ulrich et Godi la porte vous est grande ouverte…

Nathalie Ogou

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