Les entraîneurs dits locaux à la Can ne font pas piètre figure. La Rdc et le Sénégal qui ont fait confiance à des nationaux ont terminé en tête dans leurs poules.
Sur les 16 équipes qui ont animé les quatre poules de la première phase de la Can au Gabon, quatre seulement sont dirigées par des entraineurs locaux. La République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Zimbabwé et la Guinée Bissau. Deux disputeront les quarts de finale. Le Zimbawe et la Guinnée Bissau qui ont fait leurs valises ont quand même laissé une bonne impression. La Guinée-Bissau, petit poucet de la compétition, a réussi à tenir en échec le Gabon, pays hôte (1-1).
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Le duel entre le technicien expérimenté Camacho aux commandes des Panthères, et Baciro Candé a été largement en faveur de l’entraîneur guinéen. Jean-Florent Ikwange. Callisto Pasuwa a surpris agréablement le monde du football en présentant une équipe du Zimbabwe qui a donné du fil à retordre au grand favori de la compétition, l’Algérie. Rapides, physiques, surtout très techniques, les hommes de Pasuwa ont donné envie de faire confiance aux nationaux. La plus grande satisfaction vient de Florent Ibenge (RD Congo) et Aliou Cissé (Sénégal) qui ont terminé premiers de leur groupe respectif. Ces deux entraineurs réussiront peut-être à emprunter la voie de Stephen Keshi, seul coach local à brandir le trophée continental. C’était en 2013.
Florent Ibenge est à sa seconde Can d’affilée, après celle de 2015 en Guinée. Ancien international à la carrière moyenne, Florent Ibengue a été recruté par Nicolas Anelka pour être son adjoint lorsque ce dernier a été recruté en Chine comme entraineur. C’est de là-bas qu’il prend pied à Kinshasha. Les congolais ne jurent aujourd’hui que par lui. Aliou Cissé, aussi fait rêver les Sénégalais. L’ancien milieu de terrain de Lille et des Lions de la Tarenga (Il a arrêté sa carrière de footballeur en 2009) a gagné la sympathie des Sénégalais par son sérieux au travail et sa lecture de jeu.
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Il a eu un parcours éblouissant lorsque des matches de poule. Aliou Cissé et le Sénégal sur la plus haute marche ? Tout le monde le croit à Dakar. Ces succès posent encore la question des entraineurs expatriés. Le mythe des ‘’sorciers blancs’’ s’écroule de plus en plus. En Côte d’ivoire, Les entraineurs Yéo Martial (champion d’Afrique) et Zahui Laurent (vice champion) ont laissé de très bonne impression. Même s’ils n’ont pas eu assez la confiance des dirigeants pour rester longtemps à la tête des Eléphants.
BM
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